Diagnostiquons les diagnostics de performances énergétiques !

En tenue d’Eve ou d’Adam, ou bien en col roulé : rien n’y fait. Vous avez soit trop chaud, soit trop froid ? À la fin du mois, sueurs froides sont en rendez-vous de vos lectures de factures d’énergie ? Alors, peut-être qu’il serait temps de poser le bon diagnostic : vivez-vous dans une passoire énergétique ? Car si c’est le cas, 2023 est votre amie.

 

Cette année s’annonce charnière dans l’univers des diagnostics de performances énergétiques et de la rénovation des logements énergivores. Et vu le constat environnemental actuel, la chasse aux énergies fossiles et à la pollution de l’air s’annonce hargneuse ! Mais ne vous inquiétez-pas, Miresi est toujours là pour vous informer et vous accompagner face à ces bouleversements !

Le diagnostic de performance énergétique (DPE)

Qu’est-ce que c’est ?

Initié en 2006, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a déjà croisé votre regard. Mais si, vous le connaissez, ce sont les fameuses jauges colorées du vert au rouge, classées par des lettres de A à G. Une autre série de jauges, du rose pâle au violet foncé, complète cette dernière avec la mention des GES (émissions gaz à effet de serre). Bon, eh bien, ces lettres indiquent l’indice de performance énergétique de votre logement (A la meilleure, G la plus mauvaise). Le DPE consiste en effet à analyser la consommation en énergie d’un logement donné ainsi que son taux d’émissions de gaz à effet de serre. Cette analyse est effectuée aux frais et à l’initiative du bailleur par un diagnostiqueur, professionnel indépendant et certifié.

A quoi ça sert ?

La visée est double : vous inciter à faire baisser vos factures d’énergie avec un logement bien isolé en tant que locataire et éviter les passoires thermiques qui consomment plus et donc polluent plus. Indicatif au départ, il est devenu obligatoire et coercitif. C’est-à-dire qu’il oblige de plus en plus les propriétaires à effectuer des travaux de rénovations. Ces derniers se doivent en effet de rendre leurs logements plus performants d’un point de vue énergétique.

La chasse aux passoires énergétique est déclarée !

Depuis 2021 et le vote de la loi Climat et Résilience, les changements sont nombreux concernant les DPE. L’idée est de renforcer l’aspect obligatoire des diagnostics et d’inciter à plus de rénovations. En 2023, on compte ainsi parmi les mesures :

• Nouvelle version du DPE avec notamment l’indication de la consommation en énergie finale. Ce qui permet de savoir d’emblée si un logement est autorisé à la location
• Rédaction d’un ERP, état des risques et pollutions, fourni par le bailleur dès la première visite du bien
• Mise en place d’un carnet d’information du logement. Rempli par le propriétaire en cas de construction, rénovation ou encore de vente, ce dernier présente de manière précise toutes les informations concernant la performance énergétique dudit logement
• L’obligation de faire appel à un Accompagnateur Renov’ pour les propriétaires qui veulent effectuer des travaux de rénovation à hauteur de plus de 5000 €. Ce professionnel est agréé par l’Etat ou une collectivité territoriale. Ilest chargé d’assister les particuliers dans leur projet de travaux de rénovation énergétique
• La mise en place d’un audit énergétique obligatoire pour les logements classés F et G en monopropriété en vue d’une vente
• L’obligation de mettre en place un plan pluriannuel de travaux pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de 15 ans

Toutes ces mesures ont pour but principal d’initier la disparition progressive des passoires énergétiques. L’idée est de rendre la location ou la vente très difficiles.

Le glas risque de sonner à intervalles réguliers. Il est prévu qu’en 2025 les logements catégorisés G seront tout simplement interdits à la location, puis les logements classés F à l’horizon de 2028 et enfin les classés E en 2034.

Les aides à la rénovation: le nerf de la guerre contre les logements énergivores !

Pour les propriétaires de passoires énergétiques, c’est la politique du bâton et de la carotte ! Nous avons vu le bâton, évoquons donc la carotte.

Il s’agit principalement de diverses aides à la rénovation des logements qui ne sont pas aux normes énergétiques préconisées. On peut citer entre autres:

• MaPrimeRénov‘. La plus connue du grand public. C’est une aide à la rénovation énergétique proposée par l’Etat. Elle est calculée en fonction de vos revenus et du gain écologique des travaux.
• Les Certificats d’Economie d’Energie. Un dispositif qui oblige les fournisseurs d’énergie à proposer des aides financières aux particuliers pour financer partiellement ou totalement leurs travaux d’économies d’énergie
• L’Éco Prêt à Taux Zéro (Éco PTZ). Pouvant être accordé par certaines banques sous certaines conditions. Il permet de financer des travaux de rénovation énergétique dans un logement. C’est un prêt sans intérêts d’un montant maximal de 50 000 €.
• Un taux de TVA réduit à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique

D’autres aides sont également proposées par certaines collectivités territoriales. Pour ne pas vous perdre dans l’ensemble de ces dispositifs, vous pouvez faire une simulation sur le site officiel de France Rénov’.

Notez au passage que l’ensemble des travaux de rénovation se doivent, pour bénéficier des aides, d’être réalisés par des professionnels du bâtiment certifiés Reconnus Garants de l’Environnement (RGE).

L’idée à retenir c’est que l’ensemble des mesures évoquées ci-dessus ont un but en commun: la chasse aux logements qui ont un impact négatif sur le climat et l’environnement. En tant que locataire, l’idée est pour vous de réduire votre consommation d’énergie. En tant que propriétaire, il s’agît de rendre votre logement plus compétitif et respectueux des normes en vigueur pour la vente ou la location.

Peu importe votre profil, sachez que Miresi est là pour vous accompagner dans vos démarches concernant les performances énergétiques. N’hésitez pas à faire appel à nos services. Nous vous aiderons à ne pas gaspiller votre énergie, dans tous les sens du terme !